Free Dom en mer

Le 27 juin j’embarque Pierre et William pour une traversée vers la Corse. 10 heures de spi par force 3 / 4, ce fut un régal. Le soir le vent tombe et nous continuons au moteur vers la baie de Galéria pour une arrivée à 23 h 30 le 28 juin.

Visite de « La Scandola », Girolata, calanques de Piana et Cap Rosso.

Pierre et William débarquent le 3 et le 4 juillet à l’Île Rousse. Arrivée de Jany par le ferry de l’après-midi.

Voici ses premières impressions :

« Après une traversée relax en ferry pour l’Île Rousse, Dom m’attend sur le zodiac pour retrouver Free Dom… Soirée avec des amis puis départ pour Calvi… une petite réparation nous attend... rien de grave mais indispensable… Nuit au mouillage et départ pour Galéria… de la mer force 6… Bonne expérience pour notre prochaine traversée… et tranquillement continuons vers Ajaccio ».

Un couple et leur 2 jeunes filles nous accompagnent la semaine suivante, croisière vers le sud de la Corse, calanche de Conca, plage de Rocapina et Bonifacio. Comme d’habitude en été le port est bondé. Depuis 2010 la cala de Catena est équipée d’anneaux sur berge et de pendilles. Se méfier, certaines sont coupées ou mal placées.

Bloqué 2 jours à cause du mauvais temps les passagers visitent la citadelle et promenades des environs. Sortie le soir au « B 52 » pour les filles. C’est l’occasion d’aller au port en annexe, mais nous revenons trempés par les embruns soulevés par le vent dans le chenal.

De retour à Ajaccio dans la journée du samedi 16 juillet avec une arrivée avant minuit au ponton d’accueil de Port Ornano.

Provisions, lessive, douches effectuées rapidement, nous partons vers Propriano car le mauvais temps arrive dans 3 jours et le port de Propriano est toujours comblé.

Nous fixons Free Dom le long de la digue à l’entrée du port avec une grande amarre autour du phare vert.

Le mauvais temps arrive en même temps que le couple de jeunes mariés qui souhaite faire leur voyage de noce sur Free Dom. A peine arrivé ils nous font part d’essayer 2 jours au lieu de 12 prévus.

Ces deux jeunes enseignants n'ont pas réalisé que la mer est un élément liquide et qui bouge quand il y a du vent, que les cabines d’un voilier de 12 mètres ne sont aussi grandes que celles d’un paquebot vu dans les catalogues de voyages.

Je pense que l’Education Nationale a « du pain sur la planche » pour former leurs profs.

Du coup je me retrouve seul à Ajaccio pendant 1 semaine, Jany ayant prévu un retour pour affaires familiales.

Au mouillage dans la baie, j’en profite pour bricoler sur le bateau, faire quelques provisions et surtout pour voir un dentiste car j’ai une dent creuse.

Depuis le bateau et grâce à Iphone j’ai contacté un dentiste le plus près qui m’a donné rendez-vous le lendemain matin. Tout en parlant bateau et voyages il m’a soigné gracieusement une carrie par plombage. Cela m’a rappelé que, en 2001 à Ajaccio, j’ai du aller rapidement chez un médecin qui m’a reçu de suite et s’est occupé de m’hospitaliser en urgence. Bravo la médecine en Corse !

Le mois d'août est plus chaud que juillet et les croisières vers la Sadaigne, les îles Lavezzi et les belles plages du sud de la Corse sont très agréables. Par contre, en Sardaigne l'accueil dans les ports pour les provisions est toujours difficile, voir impossible. Pourtant en France les italiens n'hésitent pas à venir en "conquérants". Différence d'éducation !!!

Pour le retour Jany et moi remontons vers le nord de la Corse pour préparer la traversée.

Après une nuit dans un site merveilleux, trou dans le Cap Rosso, mais malheureusement où nous fûmes la nuit durant sur mode "essorage" nous décidons de passer notre dernière soirée à Girolata.

Départ à 4 heures du matin, cap sur Porquerolles, grand voile et génois vent de travers force 3 à 4 pendant la moitié de la traversée.

Croisons simultanément une baleine, un porte-conteners que je remercie par VHF de s'être dérouté pour nous, un moteur-boat qui nous souhaite par radio "bonne route".

Le vent tombe, le moteur est mis en route pour la deuxième partie de la traversée. Faisons route parallèle avec un autre voilier, observons une deuxième baleine, des thons en "chasse", couché de soleil et un dauphin.

Arrivons vers minuit au mouillage sur la plage de Porquerolles. Départ le lendemain matin vers Port-Miou avec une belle houle. La fatigue se fait sentir mais la côte est toujours aussi magnifique.

La saison n'est pas encore finie, 3 jours après je repars 7 jours pour faire connaître Les Embiez, Porquerolles et Port-Cros à une famille Suisse très heureuse de cette croisière sur FREE DOM.